Structures de recherche et publications communes des universités en France : le cas de l’Île-de-France

Ce rapport étudie les différents types de collaboration des institutions publiques de recherche françaises à travers l’analyse de leurs publications scientifiques.

Au sein des pays publiant le plus, la France présente une part de copublications internationales élevée. Au début de la décennie 2020, cette part atteint 65 %, un peu moins que le Royaume Uni, mais plus que l’Allemagne, l’Espagne ou l’Italie. La France a par ailleurs une part de copublications entre institutions nationales substantielle ; à 25 %, elle est plus élevée que celle du Royaume Uni ou de l’Allemagne. Au total, la France a ainsi une part de publications qui ne comportent qu’une adresse d’affiliation parmi les plus faibles parmi les principaux pays publiant dans le monde (12 %). 

En outre, l’organisation spécifique de la recherche publique française constitue une autre source de coproduction de publications. De nombreuses structures de recherche sont rattachées à deux ou plusieurs institutions, établissements d’enseignement supérieur ou organismes de recherche. Leurs publications sont ainsi co-produites par les institutions qui partagent la tutelle de ces unités de recherche, chaque institution de rattachement comptabilisant ces publications en cotutelle dans son corpus. 

Le rapport mesure les deux types de productions communes de publications. En particulier, il propose une mesure des « publications en cotutelle » au sein de la région Île-de-France. La part des différents types de copublications est mesurée pour la France, l’Île-de-France et différents établissements individuels.

La conclusion envisage les conséquences de l’importance des publications en cotutelle pour l’analyse et la compréhension du système de recherche français et du rôle des différentes institutions.